Tel est du moins l’état d’esprit de tous ceux qui ont contribué, sous la houlette du père GASO, et dans l’esprit de Joseph VIALLET, premier prêtre de cette paroisse, à la rénovation de la basilique du Sacré-Cœur de Grenoble.
le_sacre_coeur.jpgC’est son petit-neveu : Michel VIALLET qui nous raconte l’histoire de cette basilique dite « mineure » et de sa « résurrection ». La première pierre de l’édifice, provenant de Notre Dame de la Salette, fut posée en 1922. Le gros de l’œuvre est terminé en 1940 avec une charpente métallique, de type Eiffel, et une couverture de cuivre.
L’église est consacrée en1943 et érigée en basilique, de vocation plus universelle, en1952. Elle peut accueillir 1499 fidèles assis ! (La réglementation devenant tatillonne à partir de 1500 !)
La forme de l’édifice de style néo-romano-byzantin, par son absence de transept, rappelle celle des églises d’Orient. Dans la crypte sont enterrés Joseph VIALLET, le père PARIGOT et monseigneur CAILLOT qui ont œuvré à sa réalisation.
Un très beau vitrail de Jacques Le Chevallier fait face à l’autel.
En 2010 se pose le problème du devenir de ce sanctuaire, très laid de l’avis général, qui ne répond plus aux normes actuelles, et dont le chauffage est défaillant.
Un projet de réhabilitation, de rénovation et de restructuration est étudié. On le chiffre à 11 millions d’euros, il sera financé par des dons.
vitreaux.jpgDes vitraux sont commandés à Arcabas et réalisés par le maître verrier : Berthier. Six viennent d’être posés, douze sont encore à réaliser… Ils contribuent pour une grande part, avec le blanchiment des murs, à la transfiguration de l’édifice.
L’intérêt de cette rénovation consiste surtout dans la restructuration de l’ensemble et dans son ouverture sur le monde. Outre les lieux destinés à la prière, nous avons pu visiter un espace réservé aux familles, un auditorium ouvert à tous, des salles de réunion, un lieu d’exposition et de convivialité, appelé « Le piano », et un restaurant tenu par « Les apprentis d’Auteuil » dénommé « La salle à manger » où nous nous sommes retrouvées pour le déjeuner !

Cette réalisation vaut surtout par l’esprit qui l’anime. Elle se veut lieu d’ouverture, convivial et bienveillant, ouvert au dialogue. Il doit permettre, en ces temps troublés, de vivre la fraternité, de servir, annoncer, célébrer, accompagner et former.
Le père VIAN, « en tenue de travail » comme il le dit avec humour, témoigne de cette volonté d’être là, présent et disponible pour ceux qui le souhaitent.
Nous sommes reparties enthousiasmées par ce havre de paix, lieu de rayonnement et de beauté.
D.D. avec la complicité de D.VDB