capture_d_ecran_2014-06-04_a_16.35.09.pngCe 9 Avril, c’est une exposition très originale, « le Fantastique entre Bosch, Bruegel et la Bande Dessinée » que nous avons découverte, avec les explications de Caroline Champetier de Ribes.
Le couvent Ste Cécile qui l’accueille, constitue une parfaite image de son propos.
En effet la sobriété du cloître et la nouvelle modernité de la chapelle semblent faire écho aux oeuvres exposées, montrer leurs résonances avec des productions plus actuelles. Les diables, êtres hybrides, rayons lumineux de l’au-delà, mandorles, imaginés et peints par Jérôme Bosch, Pieter Bruegel, et d’autres artistes belges ou hollandais semblent revivre sur les planches des bandes dessinées de ces dernières décennies. Elles s’inspirent des mythes antiques et des légendes bibliques pour dire les peurs et les interrogations de notre époque. Le 9ème art prend le relais de cette forme d’imaginaire qui s’exprime dans la profusion des détails les plus fous et l’existence d’un code connu des lecteurs-spectateurs.
Au fil des « oh » et des « ah » admiratifs et étonnés, nous avons savouré ce rapprochement audacieux et convaincant.
Merci à la fondation Glénat qui montrait ainsi la continuité entre des auteurs et des époques apparemment bien différents.
Lucile Ballu