Jeudi 6 Novembre, notre diner-conférence s’est transformé en un voyage dans le temps, et dans les mystérieux rouages de l’horlogerie, un cheminement, des premiers calendriers qui organisaient les travaux et les saisons aux instruments de mesure les plus complexes
Notre pilote, Jean-Marie Peyrin, expert en horlogerie, nous guida dans 3500 ans d’histoire : clepsydres, cadrans solaires, horloges à feu, à balanciers, à une ou deux aiguilles, montres de toutes sortes et tous prix le passionnent et semblent n’avoir aucun mystère pour lui. Au fil des siècles, astronomes, physiciens, mathématiciens, et minutieux orfèvres ont réuni leurs compétences pour améliorer sans cesse ces merveilleux objets, à la recherche de la plus grande précision possible. Difficile d’imaginer son importance pas seulement pour la ponctualité, mais aussi dans les conquêtes maritimes et industrielles !
Entre explications techniques et anecdotes, historiques ou linguistiques, M. Peyrin nous a livré quelques uns des secrets de cet univers, passionnant les auditeurs du salon de Danièle Bourgeat.
Chacune voyant midi à sa porte, lointain souvenir des jours où l’on sortait de chez soi pour observer un cadran solaire, se met à considérer montres et horloges connues, d’un autre œil, impressionnée par les heures de travail nécessaires pour élaborer et concevoir ces extraordinaires mécanismes de précision.
Nos pendules étant à l’heure, nous poursuivons la soirée, bien agréablement, regardant nos montres, autrement.

Lucile Ballu