le-jour-ou-je-n-ai-pas-tue-mon-pere.jpgLE JOUR OU JE N’ AI PAS TUE MON PERE UN RUDE ROMAN PSYCHOLOGIQUE

Pour la première fois le Lyceum accueillait, lors d’un petit déjeuner littéraire, Emma Louis.
Journaliste de talent, écrivain, poétesse, elle a plus d’une corde à son arc et a même écrit, en son temps, un opéra-ballet préfacé par Monseigneur Matagrin….
Elle nous présentait mercredi son dernier livre « le jour où je n’ai pas tué mon père » un rude roman psychologique.
Avec sa légendaire retenue et la passion qu’elle met en toute chose, Emma nous a embarquées dans son univers. Un univers fait de plongées au plus profond des ténèbres et de lumineuses renaissances.
Pour résumer en quelques mots son ouvrage, on peut dire qu’il a pour thème principal l’enfance maltraitée. Mais pas seulement. Certes le héros placé très jeune sous l’autorité de la Protection de l’Enfance, souffrira une bonne partie de sa vie de l’absence d’amour maternel. Il se fera du mal à lui même et… aux autres. Avant de trouver la rédemption.
Du livre il faut aussi retenir l’écriture au couteau d’Emma, qui ne cesse de tailler dans la vie, ses malheurs et ses bonheurs aussi.

Il faut du temps parfois pour apprivoiser Emma, souvent mystérieuse derrière ses verres teintés.
Mais quand elle découvre chez les autres, écoute et bienveillance, s’engage alors un échange fait de chaleur et de sincérité.
C’est ce que l’on a ressenti, semble-t-il, au cours du débat qui a permis à l’assistance d’entrouvrir un instant le monde de l’auteur.
V.S. – 12.05.2017