Le Lyceum s’est lancé dans une grande aventure… Décerner un prix littéraire!
Partout en France, on allait, après dépôt d’affiches, démarches dans les bibliothèques et autres lieux, proposer aux femmes de rédiger un conte, une nouvelle pour enfants entre 6 et 10 ans et ainsi entrer en compétition et peut-être remporter ce concours.
Le Lyceum de Grenoble a si bien œuvré que douze manuscrits étaient recueillis en juin. Les membres du jury – 10 femmes : cinq spécialistes de l’écriture, de l’illustration, de l’édition et cinq membres du Lyceum – se sont retrouvées après l’été et ont échangé longuement sur tous ces écrits, lus avec la plus grande attention.
Le 1er octobre 2012, réunies chez Florence de Vesvrotte, illustratrice, il nous fallait désigner le meilleur manuscrit. L’imagination et la diversité étaient au rendez-vous. Trois tours, entrecoupés d’échanges pertinents, furent nécessaires pour arriver à élire la meilleure histoire pour les petits….
Le 15 octobre, c’est dans l’appartement natal de Stendhal qu’on allait dévoiler le nom de la gagnante : Annie Sarrazin, représentée par sa nièce très émue. L’écrivain(e) a raconté avec beaucoup de sensibilité, mais aussi de modernité, l’histoire de quelques élèves bouleversés par la maladie d’une de leurs camarades. La nouvelle s’appelle : «Cheveux ». L’auteur a reçu un chèque de 800 euros et entre maintenant en concurrence avec les lauréates des autres clubs de France pour le concours national.
Dans cet appartement de la rue Jean- Jacques Rousseau, nous nous sommes retrouvés, membres du jury, lycéennes, représentants de la presse accueillis par Carine d’Inca, responsable des lieux. On ne pouvait pas s’empêcher de penser à l’enfant Henri Beyle qui avait quitté cette maison vers 7 ans, à la mort de sa mère, pour rejoindre l’appartement de son grand-père, le Docteur Gagnon, dans la Grand’Rue.
Que d’émotion partagées ! Un grand merci à Michelle Tourneur, écrivain et présidente du jury, qui a si bien animé ces deux soirées et à Michèle Auger qui a orchestré tout cela.
Champagne et buffet copieux ont achevé dans la joie ce moment quelque peu solennel.
Anne Oudet