Mahmud NASIMI a quitté l’Afghanistan en 2013 laissant derrière lui un pays en guerre, son pays, sa famille et ses amis.

Arrivé à Paris en 2017, il a dû affronter à nouveau la vie de « réfugié » les  nuits dans la rue, la solitude, le désespoir.

Il ne parlait pas le français, ou si peu, et un jour ses pas l’ont mené au cimetière du Père-Lachaise.

Là, « il a fait connaissance avec un glorieux peuple de l’ombre », il s’est fait des amis ,Balzac, Proust, Eluard…

Il a feuilleté leurs romans, leurs poèmes, en a recopié des phrases, en a appris d’autres par cœur.

Dans cette langue qu’il a fait sienne, il a bâti ce récit où s’entremêlent bonheur et douleur, où il évoque les meurtrissures d’une vie, ses rêves et ses espoirs, dans une langue poètique aux images venues d’ailleurs.

Invité par le Lycéum Club International du Limousin ,à l’initiative d’Annie Grenade , amie de l’éditrice, l’auteur a captivé le nombreux public , avec le récit incroyable de son parcours d’émigré . Sa volonté d’aller de l’avant, son optimisme, sa façon de regarder le côté positif des choses , ses qualités de narrateur nous ont enveloppés d’un souffle d’énergie bienfaisante.

Avec beaucoup de gentillesse et de disponibilité, Mahmud Nasimi a répondu aux questions de l’auditoire .

Une séance de dédicace de ses livres a clôturé cette belle conférence

Ne lisez pas UN AFGHAN A PARIS, comme le récit d’un réfugié écrivant-ô merveille!- dans la belle langue du pays d’accueil, qui lui était encore étrangère ily a à peine deux ans.Lisez-le comme le récit d’une victoire, ou d’un miracle si vous y tenez.

Lisez-le comme le récit d’une traversée du désert.”

AYYAM SUREAU