Conférence sur la protection de la France face aux nouvelles menaces

Le mardi 10 octobre, Le lyceum Paris a reçu Stéphane Bouillon, au club Interallié., pour une conférence sur la protection de la France face aux nouvelles menaces.

Stéphane Bouillon est le Secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale en charge de la coordination des efforts de notre pays.

Le thème était de mieux comprendre comment la France fait face aux évènements qui déstabilisent notre monde :  le réchauffement climatique, le retour des guerres de frontières, et la compétition accrue entre grandes puissances dans tous les domaines. Et comment gérer au mieux ces nouvelles menaces que sont la manipulation de l'information et les cyber-attaques qui visent chacun d'entre nous pour nous affaiblir tous ?

Une conférence qui nous a permis de mieux comprendre comment la France se renforce pour ces nouveaux enjeux, et d’échanger avec un des acteur de ces actions.


Zoom littéraire, Rabat-Paris

« Mourir est un enchantement » de Yasmine Chami

Le jeudi 13 avril, le Lyceum Club de Paris et le Lyceum Club de rabat ont organisé un zoom littéraire autour du livre   « Mourir est un enchantement »   en présence de l'auteure, Yasmine Chami.

Le récit s'articule autour de Sara, 50 ans, atteinte d'une grave maladie. Elle souhaite laisser à ses deux fils, une trace de l'histoire familiale et partage avec eux des photos qu'elle pioche dans un sac. Grand- parents, parents, neveux et nièces défilent sous nos yeux, beaucoup de moments heureux mais aussi la dureté des années de plomb que le Maroc a connues. Très beau texte, émouvant, tout en pudeur, servi par un style très élégant.

Yasmine Chami, normalienne, anthropologue et enseignante, s'est ensuite volontiers  soumise à nos questions et nous a fait une analyse brillante et passionnante de la société marocaine tiraillée entre tradition et modernité. Elle a évoqué les évolutions actuelles notamment pour les femmes et nous a aussi donné l'explication de ce titre insolite , « Mourir est un enchantement ». Il ne vous reste plus qu'à le découvrir !


Le musée du chocolat, à Paris

Nous étions 11 Lycéennes parisiennes, vendredi 17 mars après-midi, pour visiter le musée gourmand du chocolat, sis 28 boulevard Bonne-Nouvelle, dans le Xe arrondissement.

Grâce à la fois à la présentation très didactique du musée et à notre conférencière Florence de Thé (cela ne s’invente pas…), nous sommes maintenant très calées sur le sujet…

L’histoire du cacao commence voilà près de 4 000 ans au Mexique. 

Tout vient du cacaoyer, arbre qui aime la chaleur et l’humidité, mais craint le vent et le soleil. 

On compte 3 grandes variétés de fèves de cacao : 

  • le criollo, variété très fragile qui donne l’arôme le plus fin et représente 5 % de la production mondiale ;
  • Le forastero, qui représente 80 % de la production mondiale ;
  • Le trinitario, hybride des deux précédents, qui est moins fragile que le criollo et possède un arôme relativement puissant.

Le fruit du cacaoyer, la cabosse, est une sorte de grande noix. Chaque arbre porte de 20 à 30 cabosses, et chaque cabosse contient de 20 à 40 fèves.

En moyenne, un cacaoyer produit un kilo de cacao par an, ce qui donne 2 kilos de chocolat. C’est vraiment peu !

Actuellement, les principaux pays producteurs de cacao sont la Côte d’Ivoire (34 %) et le Ghana (20 %).

L’utilisation des fèves de cacao : de la boisson à la monnaie !

Des recherches archéologiques ont permis d’établir que les pré-Olmèques élaboraient des  boissons à base de cacao vers 2 000 avant JC. C’était alors une boisson épicée, faite à base de cacao et de maïs, additionnée de piments, de poivre du Mexique et de vanille. 

Les fèves de cacao étaient également offertes aux dieux adorés par les Mayas : elles étaient alors mélangées à du sang (l’une des offrandes les plus importantes) obtenu par incision de la langue ou d’un lobe d’oreille.

Le dieu Quetzalcoatl, dieu du cacao, était représenté comme un serpent à plumes.

Les fèves de cacao ont aussi été utilisées, en Amérique centrale, comme  moyen d’échange puis comme monnaie à part entière: on pouvait acheter un lapin pour 10 fèves de cacao !

L’évolution de la boisson cacaotée: vers le début des années 1500, des religieuses espagnoles établies au Mexique ont l’idée d’ajouter du sucre (de canne, bien évidemment !), des clous de girofle et de la cannelle, et en font ainsi une boisson sucrée. 

La découverte du cacao par les Européens

Il a fallu attendre le débarquement de Cortez au Mexique en 1519 pour que le cacao connaisse un développement international… 

Il semblerait que Cortez ait été très bien accueilli au Mexique, car, avec son armure et son chapeau à plumes, on a cru au retour du dieu Quetzalcoatl ! Dans une lettre adressée à Charles Quint en 1520, Cortez écrit : « Les fèves de cacao sont comme des amandes. Les Indiens les utilisent comme monnaie et comme boisson, qui donne de la force à l’organisme et le protège contre la fatigue. »

La boisson cacaotée se répand dans toute l’Europe…

Vers 1528, Cortez repart vers l’Espagne avec une cargaison de fèves et le matériel nécessaire pour préparer la boisson cacaotée.

Progressivement, la consommation de la boisson cacaotée sucrée va se répandre dans tout le continent européen, sous l’impulsion des relations commerciales et culturelles, mais aussi à la suite de certains mariages royaux. 

En France, la boisson fait son apparition au début des années 1600 : Anne d’Autriche, fille du roi d’Espagne, épouse Louis XIII et arrive en France avec une servante experte dans la préparation de la boisson cacaotée… Marie-Thérèse d’Autriche, mariée à Louis XIV, appréciait également beaucoup cette boisson.  

Progressivement, la consommation de la boisson chocolatée devient une habitude à la cour royale. 

En mai 1659, Louis XIV accorde à David Chaillon le privilège exclusif pour une durée de 29 ans de « produire et vendre un mélange que l’on appelle chocolat, soit en liqueur ou pastilles ou telle autre manière qu’il lui plaira et faire venir pour cet effet des pays étrangers les choses nécessaires pour la composition dudit chocolat »

En 1800, Sulpice Debauve ouvre à Paris une boutique qui marque l’évolution du chocolat thérapeutique, vendu surtout par les apothicaires, vers le chocolat de douceur.

En 1825, Jean Antoine-Brutus Menier, fabricant de poudres pharmaceutiques, se lance dans la confection du chocolat à Noisiel.

En 1847, Victor-Auguste Poulain s’installe confiseur à Blois. En 1862, il ouvre une usine à la Villette, où il installe en 1872 des machines à vapeur permettant de broyer des quantités plus importantes de fèves. Il crée la société du chocolat Poulain en 1893.

Une collection de ravissants objets

La collection du musée nous permet de découvrir divers gobelets et récipients très anciens (notamment un gobelet aztèque en bois), des chocolatières et différentes tasses en service à compter du milieu du XVIIe siècle, dont la Mancerina, invention du vice-roi du Mexique, le marquis de Mancera (le gobelet se pose dans un anneau fixé à la sous-tasse l’empêchant de se renverser), la « trembleuse » (la tasse s’emboîte dans la soucoupe, ce qui évite de renverser le liquide), la tasse moustache, permettant aux messieurs moustachus de boire proprement leur boisson, et la chocolatière égoïste (pour une seule personne). 

Le sous-sol du musée abrite de superbes compositions faites en chocolat : une tour Eiffel, un arc de triomphe et des vêtements de mannequins.

Et la visite se termine par le visionnage d’un film présentant la fabrication de chocolats par deux meilleurs ouvriers de France, dont nous dégustons ensuite le travail.

Bref, un délicieux moment !

Du cacao au chocolat 

La récolte a lieu deux fois par an. Les cabosses sont coupées à l’aide d’un couteau attaché à un long manche. Immédiatement après la récolte, les cabosses sont tranchées en deux. Les fèves et la pulpe sont retirées et entassées. Elles sont recouvertes pendant 4 jours de grandes feuilles de bananier pour les faire fermenter, ce qui permet aux fèves d’avoir un goût moins amer et un meilleur arôme. On fait ensuite sécher les fèves au soleil : le taux d’humidité tombe de 60 % à 6 %, ce qui permet une meilleure conservation. Les fèves séchées sont alors emballées dans des sacs en jute. Puis interviennent différentes opérations permettant de passer du cacao au chocolat :  la torréfaction (on fait chauffer les fèves à 200-250°C) pendant 15 à 20 minutes), l’émondage (on enlève la pellicule entourant les fèves), le broyage jusqu’à obtention d’une pâte, le mélange avec du sucre, du lait en poudre et du beurre de cacao dans les proportions voulues en fonction du type de chocolat souhaité, l’affinage, le conchage pour éliminer les arômes indésirables ; enfin, en fonction de l’utilisation qui en sera faite, le chocolat doit être plus ou moins liquide, et on ajoute un peu de beurre de cacao ou de lécithine pour arriver au chocolat prêt à être utilisé.

Françoise WIART


Concert " Trois petites liturgies de la Présence Divine", olivier Messiaen

Maîtrise Notre-Dame de Paris, chœur d'enfants et jeune ensemble, Orchestre du Conservatoire de Paris

Lundi 13 mars 2023, à Saint-Eustache, magnifique concert auquel plusieurs lycéennes du Club International de Paris ont pu assister.
Bravo à la Maîtrise Notre Dame de Paris et à l’orchestre du Conservatoire de Paris.
Moment de très grande qualité technique et harmonique.

Geneviève Sabet


Conférence, jeudi 9 mars

Le Japon et la France en Indochine pendant la Seconde Guerre mondialepar Jean-Jacques Bonnaud.

Cette conférence est basée sur le livre, publié en mars 2022 (éditions Temporis) : Prisonniers du Mikado: Survivre.

De l’Empire maintenu aux indépendances en Indochine; J.J. Bonnaud a relaté ses souvenirs de Français d’Indochine victime du coup de force japonais de mars 1945 et sa captivité sous la férule japonaise, puis l’occupation chinoise jusqu’en 1946 après la décision des Alliés à Potsdam, sans la France. Il nous a décrit ainsi les conditions chaotiques, peu connues en France, de la création de deux Etats rivaux sur le même territoire à l’origine de la Guerre d’Indochine. Ces souvenirs sont replacés dans le contexte historique et géopolitique de la guerre du Pacifique et de ses enjeux pour la France, son empire colonial asiatique, et ses positions actuelles en Indo-Pacifique.

Nous étions presque 60 à l'écouter avec beaucoup d'intérêt, puis nous avons poursuivi la soirée en partageant un apéritif très agréable dans un des magnifiques salon du Cercle de l'Union Interalliée.


Assemblée générale 2023

Changement et continuité au Conseil d’Administration du LCIP

Le conseil d’administration a renouvelé sa confiance à Pascale Anderson Mair qui entame un deuxième mandat de présidente.

Certains membres ont souhaité se retirer du Conseil: activités professionnelles, fin naturelle de mandat ou simplement envie de profiter de leurs familles.

Nous remercions Béatrice Sohier, Fabienne Martel, Florence Lalouette et Geneviève Sabet de tout ce qu’elles ont fait pour nous avec discrétion, efficacité et gentillesse.

Nous vous invitons à lire les compliments de Pascale Anderson Mair présentés à nos amies avec un bouquet de fleurs signé de notre gratitude.

Nous avons le plaisir d’accueillir deux nouveaux membres: Marie-Sophie Perret qui travaillera sur le mécénat avec Françoise Dupeyrat Gros et Véronique de Malzac, chargée des soirées de théâtre avec Jeanne-Marie de Fillon.

 Merci aux anciennes pour le contribution et aux nouvelles pour leur engagement

La gouvernance du club s’en trouve modifiée puisque 4 membres nous quittent :  Geneviève Sabet , Florence Lalouette, Fabienne Martel  et Béatrice Sohier.

Je voudrais les remercier du fond du cœur pour le travail exceptionnel qu’elles ont accompli pour que notre club soit ce qu’il est aujourd’hui.

  • Béatrice Sohier, entrée au club en 2015, a tout de suite partagé son expérience événementielle professionnelle pour l’organisation de tous nos grands événements. Nous lui devons les journées culturelles sous la présidence de Véronique Matteoli, l’organisation des visites des clubs jumeaux, les sorties annuelles, dont la dernière très belle promenade à Amiens, et un soutien sans faille à Caroline pour la gestion de nos activités statutaires… comme vous avez encore pu le constater aujourd’hui.  Présente au CA depuis 2021, Béatrice a aussi aidé à la gestion de notre site informatique. Qu’elle soit remerciée de son implication. 

  • Fabienne Martel, également entrée au club en 2015, a créé au sein du CA le Pôle Mécénat. Entourée d’une jolie équipe dont Françoise Dupeyrat-Gros, on lui doit d’avoir fait vivre deux belles initiatives

  • La conclusion du partenariat avec l’Ecole de Printemps, initié par Isabelle Schlumberger, et l’octroi annuel d’une bourse à une étudiante prometteuse. Sous son égide, une collaboration de mentoring a eu lieu au cours de laquelle 6 lycéennes ont partagé leur expérience de femme au travail auprès d’étudiants de Nanterre X. Vous avez aussi apprécié les cafés gourmands animés par nos boursières venues partager leurs travaux sur l’histoire de l’art.

  • L’aboutissement de la restauration des dessins préparatoires de Viollet-le-Duc pour la chapelle Saint-Ferdinand de la Cathédrale Notre Dame de Paris. Là encore, dans cette opération lancée par Isabelle Schlumberger avec le soutien d’Evelyne Peyroux, Fabienne a maintenu le lien avec le musée d’Orsay en dépit des délais allongés par la Covid, et nous avons eu la joie d’admirer en novembre dernier les bannières dans les réserves du musée d’Orsay et en présence de ses conservateurs.

Fabienne, très engagée dans l’accompagnement des personnes en fin de vie au sein de l’établissement Jeanne Garnier, administratrice auprès d’Epads et de plus en plus sollicitée par ces causes importantes et a décidé de se retirer du CA pour s’y consacrer pleinement. On ne peut que respecter et admirer son choix et la remercier de sa gentillesse douce et efficace.

  • Florence Lalouette, entrée au club en 2014, a très vite rejoint le conseil d’administration d’Isabelle Schlumberger et, depuis 6 ans, elle œuvre avec discrétion et détermination pour faire vivre la musique au sein du Lyceum, en particulier les Viva l’Opéra introduits par Edith Walter. Nous lui devons la coordination des apéritifs avant chaque séance. Florence a beaucoup d’idées, dont le dressing chic de nos brocantes, un engagement pour le club qu’elle a su partager avec ses amies depuis devenues 

Lycéennes mais aussi une efficacité discrète auprès des présidentes qui savent toujours pouvoir compter sur elle. Florence fait partie de ces personnes qui font beaucoup et sans bruit et qui savent murmurer à l’oreille de la présidente des points de vigilance. Je lui en suis reconnaissante. Elle va maintenant mettre toutes ses qualités en œuvre dans l’organisation du mariage de sa fille au printemps. Merci pour tout !

  • Geneviève Sabet, entrée en 2011, a tenu les différents postes du CA en servant toutes les présidentes : administratrice sous Solange Descours, trésorière sous Véronique Mattéoli, vice-présidente sous Isabelle Schlumberger et, plus récemment, vice-présidente en charge de l’international dans mon équipe, elle est de celles dont on fait des présidentes. C’est la seule fonction qu’elle n’a pas voulu tenir mais elle a mis à notre service sa connaissance du club - n’est-elle pas aussi fille de lycéenne ? - son engagement temporel et amical. Je n’aurais pas pu mener mon premier mandat sans son travail constant d’organisation et de mise en relation des unes avec les autres. La liste de ses contributions est longue, très longue, et je ne citerai que les plus récentes dont j’ai bénéficié avec vous : la coordination du bureau, les liens et voyages avec nos clubs jumeaux, Bruxelles et Bâle, dont le très sympathique voyage de mars 2022, l’organisation avec Elisabeth Germain des déjeuners au Polo, la présentation du club auprès de ses amies devenues nos amies. Elle souhaite prendre un repos mérité et consacrer plus de temps à sa famille, mais j’espère qu’elle continuera à venir régulièrement car je sais combien vous l’aimez toutes.

Pascale ANDERSON MAIR, présidente du LCIP


Liliane Courtinat, 25 ans de Lyceum

Chère Liliane,

Je t’ai rencontré il y a plus de 25 ans, chez des amies communes qui jouaient au bridge. Nous avions sympathisé. Nous avions quelques points communs. Nous apprécions la musique, l’opéra, la littérature, le bénévolat, les activités culturelles et intellectuelles. Je te parlais avec enthousiasme du Lyceum Club de Paris, présidé par Hélène de La Baume qui m’avait accordé sa confiance et son amitié en me nomment au Conseil d’Administration et en m’appelant auprès d’elle comme secrétaire – trésorière de la Fédération.

Tu appréciais les valeurs du Lyceum, sa dimension nationale et internationale et c’est avec joie et émotion que tu as intégré le Lyceum Club de Paris. Tu as participé aux différentes activités culturelles, aux concerts dans les ambassades, à des débats au Jockey Club, à des repas amicaux etc…

Quand le cercle littéraire c’est créé, sous la responsabilité d’Yveline de Casson, tu t’es inscrite et tu es devenue une lectrice assidue et participative. Cette ouverture sur le monde et sur la culture, cette ambiance amicale te rendait heureuse.

Mais la vie, hélas, est parfois jalonnée de moments difficiles. Tu n’as pas été épargnée.

Je souligne ta détermination, ta lutte constante, ton courage pour avoir affronté ce grand malheur qui t’a frappé, suivi par des ennuis de santé.

Mais la chaleur des amies du Lyceum, leur écoute constante, leur profonde amitié, leur gentillesse, leur présence affectueuse t’ont aidé dans ton rétablissement……….. Te voilà aujourd’hui heureuse d’être entourée et de recevoir la médaille des 25 ans du Lyceum Club de Paris.

Bienvenue ànouveau parmi nous, chère Liliane et vivent l’amitié, la bienveillance, la solidarité entre nous

Janine Recoules, assemblée générale, jeudi 16 février 2023


Catherine Carde, 25 ans de Lyceum

Entrée au Lyceum il y a 25 ans,

Cela mérite bien un petit compliment,

Mais je n’ai pas voulu trop compliquer la chose, 

Alors, chère Catherine, je vais le faire en prose !

Née en Occitanie dont la devise est la culture partout et pour tous, cela dessine déjà d’emblée le paysage !

Sous la présidence d’Hélène de la Baume, vous avez été marrainée par Colette Boxer et accompagnée avec bienveillance par  votre maman Monique Tubiana, alors lycéenne depuis 10 ans .

Après un diplôme du 3e cycle en Sciences économiques à la Sorbonne, vous intégrez la cellule en recherches nucléaires d’EDF, et, avec Jean Pierre Pages au CEA vous travaillez à  préparer un regard objectif de l’opinion publique, tant au niveau psychologique que sociétal  sur ce choix essentiel et vital pour notre pays. C’est d’ailleurs à cette époque que vous rencontrez notre Présidente d’honneur Solange Descours.

Mariée à l’éminent professeur Patrice Carde, reconnu comme l’un de nos plus grands oncohématologues, je dirai simplement que derrière tout grand homme se cache une grande femme…

Vos deux filles aussi brillantes l’une que l’autre ont hérité de vous ce qui n’est pas un hobby mais bien plutôt un ADN, le gout de l’Art, des lettres … et des lois (l’une d’elle ayant été avocate avant de devenir experte en œuvres d’art).

Parlant de vous, vous dites que vous êtes une artiste qui contemple mais qui ne fait pas. Je dirai que les « facteurs d’art » (j’emploi ce mot a bon escient) ont besoin des « contemplateurs car s’ils créent c’est aussi grâce au regard des autres, et hors du poncif « la critique est aisée mais l’art est difficile » une bonne critique nécessite de la culture, un œil averti, de l’ouverture d’esprit, et du courage, quelques-unes des qualités qui vous habitent.

A vos moments perdus, s’il en fut, vous avez suivi les cours de l’École du Louvre, vous faites partie du Groupement d’Art contemporain, vous êtes bien évidemment Amie de nombreux musées, je dirai plutôt que vous êtes leur Amie  avec un grand A.

Parce que vous aimez l’art sous toutes ses formes, tout au long de ces années je vous ai vu, lors des expositions ou visites que nous avons partagé, écouter, observer les détails et commenter la facture de l’ouvrage, passer parfois de l’autre côté du miroir, et alors entrer dans la magie de l’œuvre et ravir le secret de l’artiste.  avec toute la finesse élégante  délicate , et avertie qui vous caractérise , et vous nourrir alors de toute cette beauté.

L’amour et la collection d’œuvres d’art est presqu’une culture familiale et je parierai bien volontiers qu’elle se retrouvera chez l’un ou plusieurs des 4 petits enfants qui font votre bonheur.

Alors chère Catherine, je voudrai vous dire merci, merci d’avoir enrichi le Lyceum de votre présence toujours élégante, discrète et pourtant passionnée et passionnante.

Je forme des vœux pour que pendant de longues années encore vous puissiez partager avec nous ce qui me semble être à la fois l’essence profonde et la singularité de notre association : les valeurs de la Culture portées par celles de l’Amitié.

Par Véronique Matteoli, assemblée générale , jeudi 16 février 2023