Sur les traces de Tolkien et de l'imaginaire médiéval

Toute la richesse du travail de dessinateur de John Howe a été concentrée dans une exposition à Landerneau dans le prolongement de l’œuvre de Tolkien. Ses dessins, peintures, encres et aquarelles sont un voyage dans un monde parallèle, au cœur de notre conscience collective.

Cette visite guidée nous a permis de découvrir plus de 250 tableaux et dessins du canadien John Howe, artiste de renommée internationale. Il a illustré les romans de Tolkien qui nous plongent dans l’univers médiéval et les grands mythes qui l’ont inspiré. Il a également participé aux deux trilogies cinématographiques : « Le Seigneur des Anneaux » et « Le Hobbit ». Plus récemment, il a participé à la réalisation des

« Anneaux du Pouvoir». En plus de milliers de dessins préparatoires, l’artiste s’est initié la technique du numérique avec un immense talent.

Au cours de cette exposition, notre guide évoque les étapes de la biographie de Tolkien et John Howe, qui ont marqué leurs esprits et forgé  leur création. Celle -ci  prend racine dans les grands mythes de toutes les anciennes civilisations et dans l’imaginaire médiéval peuplé d’épopées, de magie, de créatures merveilleuses ou démoniaques.

Après avoir connu l’horreur des tranchées et des combats au cours de la guerre 1914- 1918, Tolkien trouve refuge  et consolation dans l’écriture d’un monde imaginaire sur  le continent fictif «la Terre du Milieu». Il se passionne pour les découvertes de son époque en botanique et la nature joue un rôle primordial dans son œuvre : « Les  arbres sont des êtres vivants, pleins de majesté, et leur structure ramifiée évoque pour moi la façon dont se construisent les langues, mais aussi les mythes et les contes , ce que l’esprit humain a su produire de plus noble ».

Quant à John Howe, en arrivant en France, il découvre avec émerveillement la cathédrale de Strasbourg , la complexité de son architecture , le  foisonnement de ses sculptures. Ceci l’inspirera fortement dans la réalisation des dessins et peintures des cités et châteaux d’un monde imaginaire, peuplé de multiples créatures fantastiques.

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Les dragons sont présents dans les mythes de toutes les grandes civilisations et omniprésents au moyen âge. Ils occupent de même une place prépondérante dans l’œuvre de Tolkien et de John Howe.

Dans « Les Anneaux du Pouvoir », afin de conférer à la série un souffle novateur, John Howe s’éloigne du style de ses précédentes œuvres. Tout en donnant vie à des créatures parfois peu décrites dans l’œuvre littéraire, il parvient à donner à l’univers de la série un style inédit à travers ses dessins dont une sélection est exposée à Landerneau pour la toute première fois.

L’Héritage de Tolkien irrigue encore aujourd’hui la création artistique et ludique à travers le monde.

La superbe œuvre picturale de John Howe nous a plongés avec bonheur dans cet univers beaucoup mieux connu, il faut l’avouer, de nos enfants et petits-enfants que de nous-mêmes.

Béatrice Delafargue


Visite de Pontrieux, la Venise des Côtes d'Armor

Pontrieux c’est aussi le 6ème village préféré des Français que les lycéennes ont pu découvrir avec son patrimoine et ses 50 lavoirs…sans oublier l’incontournable balade en barque sur la rivière.

Nous nous sommes retrouvées à 9 sous un ciel nuageux, un peu menaçant à l’Office de tourisme où nous attendait notre guide.

Pontrieux est implanté à la frontière du Trégor et du Goëlo en fond d’estuaire. Au XIXème siècle Pontrieux connait une période de prospérité économique avec l’arrivée du chemin de fer en 1876. En 1884 des aménagements du port stimulent encore l’activité commerciale.

Pontrieux se développe autour des places triangulaires séparées par la rivière.

Place Yves Le Trocquer (ancienne place au blé) qui a été ministre des travaux publics, nous découvrons une fontaine appelée Plomée « la pompe », construction ingénieuse permettant par un réseau souterrain d’alimenter la ville en eau potable. On y trouve également une stèle en l’honneur de cet éminent personnage.

Place de la Liberté nous enjambons le pont Saint Yves, anciennement construit en bois, emporté par les eaux une 1ère fois, reconstruit sur le même modèle, également détruit au début du XIXème. Il fut refait en béton armé d’une seule travée pour protéger des inondations. La rivière constitue la limite entre les évêchés de Tréguier et de Saint Brieuc. D’où le nom «pont-trieux »

En continuant de flâner, nous découvrons des maisons à pans de bois, tradition apparue au XVè siècle. Puis Pontrieux se modernise grâce aux quais construits en 1805, le port devient le plus actif des Côtes d’Armor. Le négoce consiste en l’apport de vins, sel, engrais et ramène lin, bois et grain. Cette implantation favorisait diverses activités le long de la rivière.

Au cœur de la ville, une haute cheminée construite au XIXè témoigne de l’existence d’un séchoir à grain. Au 19è, la ville est prospère avec 3000 habitants avec comme activité principale le lin. En 1870 la cartonnerie Huet est connue pour la fabrication de tickets de métro parisien jusqu’en 1970 !

Au lendemain de la seconde guerre mondiale, Pontrieux fait face à la concurrence des autres villes, le port périclite et les industries déclinent. Dans les années 1980, le patrimoine pontrivien retrouve sa vitalité d’antan :

  • Les maisons en bois, les hôtels particuliers et bâtiments industriels, certains classés au titre des monuments historiques

Les lavoirs sont une spécificité de Pontrieux. Il en existe plus d’une cinquantaine, les plus luxueux avaient un second étage où étaient logés les domestiques. En 1851 un arrêté de Napoléon III ordonne des lavoirs publics. Les notables ont décidé d’avoir leur propre lavoir pour éviter les ragots entre lavandières ! Longtemps à l’abandon, ces lavoirs sont restaurés à partir de 1990 grâce à une association.

  • Des promenades en barques sur le Trieux à la découverte des lavoirs sont proposées par la ville. Nous en avons profité, le ciel étant plus clément
  •  De nombreux artisans et artistes participent également à la vitalité de la ville

Nous avons terminé notre très agréable promenade par un goûter concocté par la pâtisserie-boulangerie « Le fournil bio du Trieux », très apprécié des lycéennes !!omi

Dominique MOUNIER


LA MAISON CARUHEL ET L’EXPLOITATION DU GOEMON

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DU MUSEE DE LA COMPAGNIE DES INDES A LA BASE SOUS-MARINE DE BREST

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visite de la biscuiterie Brieuc

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Conférence:La musique bretonne, des origines à nos jours

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LA MAISON SAINT-YVES : UNE MERVEILLE DE L’ART DECO

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FRANCK ZAL OU LA RÉVOLUTION D'UN VER MARIN

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