Exposition BRANCUSI

Une visite de l'exposition Brancusi au centre Georges Pompidou a été organisée le 4 avril pour le LCIP, guidée par la conférencière Catherine Coudert.

Cette rétrospective exceptionnelle emmène à la découverte de l'univers poétique du sculpteur d'origine roumaine, Constantin Brancusi, autour de plus de cent vingt sculptures et quatre cents œuvres.

Sculptures, photographies, dessins et films... la rétrospective « Brancusi » offre l’opportunité de découvrir toutes les dimensions de la création de cet immense artiste considéré comme l’inventeur de la sculpture moderne. À la fois lieu de vie, de création et de contemplation, l’atelier de l’artiste, joyau de la collection du Musée national d’art moderne depuis son legs en 1957, forme la matrice de ce projet. Un ensemble exceptionnel de sculptures, jouant sur le dialogue entre les plâtres de l’Atelier Brancusi et les originaux en pierre ou bronze, prêtés par de nombreuses collections privées et muséales (Tate Modern, MoMA, Guggenheim, Philadelphia Museum of Art, The Art Institute of Chicago, Dallas Museum of Art, Musée national d’art de Roumanie, Musée d’art de Craiova…) sont exceptionnellement réunis. La dernière exposition rétrospective Brancusi en France, et la seule, remonte à 1995 (sous le commissariat de Margit Rowell au Centre Pompidou).

Cette visite a été une occasion unique de découvrir sous un jour nouveau cet immense artiste du 20e siècle.


Ma vie d’ambassadeur et les bouleversements de la Chine

L'agenda mail3- Janvier-Avril 2024 [Enregistré automatiquement] [Enregistré automatiquement].pdf

Ce 26 mars, les lycéennes ont assisté à une conférence donnée par la 1ere femme ambassadrice de Chine. Sylvie Bermann est diplômée de l'université Paris-Sorbonne, de l’IEP de Paris et de l'INALCO en Chinois. Elle a été ambassadeur de France en Chine de 2011 à 2014, puis au Royaume-Uni de 2014 à 2017, et enfin en Russie de 2017 à 2019. Elle est à chaque fois la première femme à occuper ces fonctions. Depuis 2019, elle est Présidente du conseil d'administration de l’IHEDN, et, depuis 2020, consultante pour la chaîne LCI. Elle a publié trois ouvrages : "La Chine en eaux profondes" (2017), "Goodbye Britannia" (2021), " Madame l'Ambassadeur: De Pékin à Moscou, une vie de diplomate" (2022). Lors de cette conférence exceptionnelle, Sylvie Bermann nous a présenté de manière très vivante et structurée son vécu et ses impressions durant sa vie de diplomate dans ces trois pays membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Sa vision des récentes orientations de la politique étrangère de la Chine dans le contexte troublé actuel ont été une source d'information et de discussions uniques. Centrée sur la Chine, les difficultés internes rencontrées après une croissance étonnante (chômage, fuite des capitaux étranger, faillite de grands groupes immobiliers, vieillissement de la population...), et la politique étrangère d'une puissance indépendante qui rayonne sur nombre de continents.

La conférence au cercle interallié était suivie d'un moment convivial, et les échanges se sont poursuivis sur le contexte géopolitique actuel.


Venise, la ville et la Biennale

Mardi 19 mars, second dîner-conférence liée à notre partenariat avec l’université de Paris-Nanterre, dans le restaurant de l’hôtel SaintHonoré . Margot Degoutte, maître de conférence en histoire de l’art nous a permis de découvrir les origines et l’histoire de la Biennale de Venise ainsi que ses enjeux politiques, économiques et diplomatiques. En effet, mise en place en 1895 pour redonner à la ville son prestige perdu lors des guerres Napoléoniennes. Après un 1er échec, une organisation rigoureuse, la mise à disposition des jardins, un système de pavillons nationaux a rapidement permis de donner à cet évènement une dimension internationale. Après une ouverture sur le modernisme, les années fascistes ont progressivement mis en place censure et impératifs de gloire, la Biennale a traversé ces époques difficiles et reste aujourd'hui encore un grand lieu de rencontre artistique.

Une conférence très appréciée suivie d’un bon dîner dans ce cadre agréable toujours propice aux échanges.


Visite du musée Rodin

Le 14 mars, les lycéennes du LCIP ont eu l'occasion de visiter le magnifique musée Rodin à Paris en compagnie du conférencier Guillaume Peigné.

Après des débuts difficiles, Rodin devint, autour de 1900, l’un des sculpteurs les plus glorifiés de son vivant, exposant ses œuvres de Tokyo à Buenos Aires en passant par Prague. Mais il fut surtout immensément admiré par les artistes, qui virent en lui un inventeur de formes nouvelles. En écho à l’exposition Brancusi au Centre Pompidou, qui est prévue en avril pour les lycéennes du LCIP, cette visite a insisté sur toutes les innovations que Rodin apporta à la sculpture de son temps et sur l’héritage colossal qu’il légua à l’art du XXe siècle.

Cette visite a également été l'occasion de voir ou revoir les très célèbres statues du baiser, du penseur ou encore des bourgeois de Calais.


Les arts Maoris

Le 7 mars, les lycéennes du LCIP ont visité la partie du musée du Quai Branly consacrée aux arts Maoris avec les explications de l'intervenante Elsa Spigolon.

La Nouvelle-Zélande est un pays qui possède de nombreuses richesses culturelles et la culture maori en fait partie. Cette culture est très présente dans le pays, 15% de la population néo-zélandaise est d’origine maori, beaucoup de villages et rues ont des noms maoris et beaucoup d’histoires sont inspirées de faits maoris.

Le musée du Quai Branly possède de nombreuses oeuvres d'origine maorie et c'était une visite à l'autre bout du monde!


Visite de l'atelier Zadkine

Ce mardi 6 Février 2024, les lycéennes du LCIP ont eu l’opportunité de visiter l’Atelier Zadkine qui permet la découverte du Musée et de la Maison. Cette première exposition parisienne monographique est dédiée à Chana Orloff.

L’exposition Chana Orloff dévoile une figure féminine forte et libre, dont le travail emblématique de l’École de Paris marque son époque. Elle met en avant les grands thèmes chers à Chana Orloff : le portrait grâce auquel l’artiste s’est fait connaître et a acquis son indépendance économique, mais aussi la représentation du corps féminin et de la maternité…

Un moment rempli de partage et d’histoire, que nous vous recommandons !


Conférence : Afghanistan, le pays des rêves brisés

Une conférence passionnante a réuni les Lycéennes au Cercle Interallié, sur le thème de l'Afghanistan, exposant en particulier le sort des femmes Afghanes.

La conférencière, Margaux Benn, est grand-reporter au service international du Figaro et réalisatrice de documentaires. Elle a travaillé plusieurs années pour l'Agence France-Presse, et a aussi longtemps été journaliste indépendante en Afrique de l'Est et Centrale, ainsi qu'en Afghanistan, pour des chaînes télévisées, journaux, magazines et radios francophones et anglophones. Depuis février 2022 elle couvre la guerre en Ukraine, tout en continuant dès qu'elle le peut à se rendre en Afghanistan. En France, elle s'investit de manière bénévole dans des programmes d'éducation aux médias, et a cofondé le collectif Accueillir les Afghanes, qui milite pour que la France accorde l'asile systématique, en raison de leur genre, aux femmes désirant fuir le régime des mollahs. Son travail a été récompensé, entre autres, par le prix Albert-Londres, le prix Bayeux des correspondants de guerre, le prix italien Marco Luchetta, et une Étoile de la Scam. 

Margaux Benn, après un historique du retour des Talibans au pouvoir, a dressé la situation telle qu'elle existe aujourd'hui pour les femmes en Afghanistan : un recul immense des libertés, notamment celles des femmes et des jeunes membres de la génération ayant pu accéder à des études, des postes, rêves rendus accessibles par la démocratisation du pays post-2001 et les fonds considérables injectés par la Communauté Internationale pour des projets de développement du pays. Aujourd’hui, Human Rights Watch considère qu’en Afghanistan se déroule la plus grave crise du droit des femmes au monde.

Les secteurs de la recherche, de l’éducation, de la culture, des médias ont été anéantis. Destruction d’instruments de musique, décapitation de mannequins, plus de musique en voiture sur la route, barbes obligatoires pour les chauffeurs de taxi…

En novembre 2022, le chef suprême des talibans a ordonné aux juges d’appliquer la charia, et les exécutions et flagellations en public ont débuté.

L’essentiel des restrictions concernent les femmes.Les talibans ont supprimé presque toutes les institutions mises en place par le gouvernement précédent pour lutter contre les violences fondées sur le genre : restrictions vestimentaires ; pancartes sur les places publiques encourageant les femmes à porter la burqa. Des femmes et des filles accusées de porter des vêtements colorés ou des voiles pas assez couvrants ont été emmenées de force dans des véhicules de police et accusées de porter un « mauvais hijab » et détenues au secret dans des espaces surpeuplés dans les commissariats de police, ne recevant qu'un seul repas par jour, et certaines d'entre elles auraient été soumises à des violences physiques, à des menaces et à des intimidations. La libération des femmes ne se fait que si un membre masculin de sa famille fournit une assurance, souvent par écrit, qu'elles respecteront dorénavant le code vestimentaire prescrit par les Talibans.

Exclusion du monde du travail. Interdiction pour les femmes de voyager plus de 75Km sans un homme de leur famille proche, elles ne peuvent donc pas non plus prendre l’avion seules ou sans être accompagnées par un homme de leur famille proche. Interdiction pour les femmes de participer à des compétitions sportives, et même de pratiquer du sport de manière générale puisque même les gymnases leur sont aujourd’hui interdits

interdiction pour les femmes de conduire, de passer le permis, et même de s’asseoir à l’avant d’une voiture, même en tant que passagères. Etc, etc...

Et, bien sûr : l’Afghanistan est devenu le seul pays au monde à interdire l’éducation pour les filles au-delà de l’école primaire.

En ce qui concerne les garçons et les jeunes hommes: les programmes scolaires collent à la ligne talibane, et de nombreuses matières et sujets ne sont plus enseignés, remplacés par des cours de religion qui collent à la lecture ultra rigoriste du Coran des Talibans. RESULTAT : Toute une génération, voire deux puisqu’on parle d’enfants comme d’étudiants, n’a pas accès à l’éducation, et baigne dans un milieu empreint d’idéologie extrémiste. Après une période de 20 ans pendant lesquels garçons et filles pouvaient aspirer à des espaces de liberté.

Depuis le retour au pouvoir des Taliban, environ 500,000 Afghans ont fui le pays. D’abord, bien sûr, dans la folie qui a suivi immédiatement l’arrivée au pouvoir des Talibans ; Puis au compte-goutte, essentiellement vers l’Iran et le Pakistan.

Pour l’heure, le caractère particulièrement vulnérable des femmes afghanes seules, et la particularité des dangers qu’elles ont fui en Afghanistan en raison de leur genre, ne sont pas reconnus par les gouvernements étrangers ; Et les consulats sont dépassés.

Ce témoignage, très émouvant a fait prendre conscience de la vulnérabilité et des difficultés extrêmes des Afghans et encore plus, des Afghanes, qu'ils soient encore dans leur pays, ou dans un pays qui les a accueillis.


Exposition : "le Paris de la modernité : de 1905 à 1925"

Le 31 janvier, les lycéennes ont pu découvrir au Petit Palais le 3ème volet de la très belle exposition sur le « Paris de la modernité » couvrant les années de la Belle époque aux années folles de l’après-guerre, avec la conférencière Marie de Leusse.

Une magnifique et vivante collection qui montre la créativité rayonnante de Paris, au travers de la mode (Poiret, Jeanne Lanvin), la création de bijoux (Cartier), le cinéma, la photographie, la peinture, la sculpture, le dessin – pour beaucoup artistes du bateau lavoir (Robert Delaunay, Sonia Delaunay, Marcel Duchamp, Marie Laurencin, Fernand Léger, Tamara de Lempicka, Amedeo Modigliani, Chana Orloff, Pablo Picasso, Marie Vassilieff,…). Et, aussi la danse des cabarets de Joséphine Baker, à la création « scandaleuse » du Sacre du Printemps de Stravinsky et Nijinski au Théâtre des Champs Élysées, théâtre construit en 1913 par les frères Perret en collaboration avec Antoine Bourdelle.

A voir également les développements des techniques et l’industrie, bien sûr avec une maquette d’un aéroplane en bois et cuir qui semble prêt à décoller.

Pour compléter :

https://www.petitpalais.paris.fr/expositions/le-paris-de-la-modernite


Visite du Musée National de la Marine

Le 11 janvier, dans le cadre du programme "découverte" et accompagnées de la conférencière Catherine Coudert, nos Lycéennes ont fait une visite du musée National de la Marine à Paris, au Palais de Chaillot. Et le 25 mars, ce programme était proposé en après-midi pour offrir à d'autres lycéenne cette belle visite guidée.

Le musée a réouvert, après sept ans de fermeture. à Paris, il a des antennes à Brest, Rochefort, Toulon, et Port-Louis.Des oeuvres d'art. Une collection exceptionnelle initiée par Louis XIV, expose des maquettes, des peintures, des instruments et pièces d'exception, des photographies... C"est un musée très riche avec des collections exceptionnelles, constituées dès 1752, et retraçant les histoires maritimes et navales françaises.

Le musée s'articule de manière thématique autour de plusieurs galeries présentant plus de 1000 pièces, toutes restaurées pendant la fermeture.

Le musée a développé un projet innovant pour faire de la visite une expérience sensible inspirée par l'océan : la création d'une signature olfactive maritime conçue par un maître parfumeur. L'architecture a également été repenséeavec des formes courbes et circulaires rappelant le mouvement de l'eau.


Viva l'Opéra 4eme trimestre 2024

Les séances « Viva l’Opéra » à l’UGC Danton, suivies d’une discussion chez une lycéenne sont très suivies. Ce trimestre :

  • Madame Butterfly, de Giacomo Puccini, Festival de Bregenz, drame connu et opéra qu’on apprécie toujours grâce à ses airs magnifiques.
  • Le Comte Ory, de Gioachino Rossini, enregistré au Rossini Opéra Festival, les déboires d’un séducteur trop entreprenant au temps des croisades.
  • Turandot de G.Pucini, en direct de l’Opéra Bastille. La mise en scène de Robert Wilson emprunte son esthétique épurée au Théâtre Nô, de très belles images, une excellente interprétation.
  • Casse-noisette, Ballet de R.Noureev, en direct de l’opéra Bastille, magnifique ! A noter les décors, les pas de 2 et les scènes de gaité espiègle avec les enfants.