ANALYSE PSYCHANALYTIQUE

Voici ce que Marie-Pierre, psychanalyste a proposé à la réflexion :

Nous sommes dans un univers féminin où l'on note:

- la détermination individuelle, simple et directe de ces femmes

- leur engagement sans faille, par amour ? par détermination politique ?  sans doute les deux, mais pour Pauline par amour.

- la continuation d'un mouvement de libération poursuivi par ces femmes exilées volontaires.

- la détermination individuelle devient collective avec les risques pris, risques qui vont les libérer enfin, le désir de libération va les rendre libres :

"le désir, c'est l'inconfort absolu".

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RESUME DU LIVRE : MARIE-FRANÇOISE Le GUILOU

L’héroïne de cette histoire, Pauline Geuble née en Lorraine dans les années 1800 est à la fois « brave fille et enfant terrible ».

Elle affirme son caractère indépendant et débrouillard auprès d’une mère insatisfaite qui privilégie ses frères.

Après avoir travaillé à Paris dans des ateliers de couture, elle signe un contrat avec un français , propriétaire d’un magasin de luxe à Moscou. Son sens du commerce et des responsabilités, sa maîtrise des codes de la mode pour une clientèle aisée la conduisent à diriger ce magasin.

C’est là qu’elle va croiser  Ivan Annenkov, jeune aristocrate, l’un des plus beaux partis de Russie.

Celui-ci adhère à une société secrète qui complote contre le Tsar Nicolas Ier. A la suite de l’insurrection ratée des Décembristes, Annenkov ainsi que d’autres conjurés sont arrêtés et conduits à la Forteresse de Saint Petersbourg. Cinq d’entre eux seront exécutés et les autres dont Annenkov condamnés à la relégation à vie en Sibérie.

Fait exceptionnel, sept femmes mariées décident de suivre leurs maris dans leur exil. Pauline, non mariée et non russe doit attendre longtemps l’autorisation du tsar pour partir rejoindre son amour. Seule, elle entreprend les 6500 kms qui la séparent des prisonniers, affrontant la dureté du climat, la solitude, la peur et la souffrance. Elle résiste avec énergie et opiniâtreté.

Etant parvenue à rejoindre les éxilés elle comprend tout comme ces femmes aristocrates, qu’elles ne retrouveront jamais leurs conditions de vie d’antan. Elles vont s’épauler, se soutenir dans les épreuves au fils des années où leurs maris seront déplacés de bagnes en bagnes et leur éviteront de sombrer dans la folie.

Etait- ce cela l’enfer ? La vie est- elle mieux qu’un roman ? Comment cette femme d’exception parvient elle jusqu’à nous ? Comment Irène Frain est- elle partie sur les traces de Pauline ?

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PRESENTATION DE L'AUTEUR IRENE FRAIN , PAR MARIE-CLAUDE DAUBIGNY

Dans une postface, Irène Frain écrit :

 « La littérature, c'est l'art de lancer des bouteilles à la mer ».

Femme de lettres, romancière, historienne et journaliste pour différentes revues , elle est également membre fondatrice du Women's Forum for Economy and Society, ainsi qu'ambassadrice de l'association « aide à l'enfance tibétaine ». Dans cet univers tourné vers la femme et sa représentativité, elle adhére, avec d'autres secrètes épicuriennes, au  « Club des Croqueurs de Chocolat ».

De ses racines bretonnes, elle a la ténacité ancrée en elle. En 1967, elle entre en Khâgne à Nantes  et obtient l'agrégation en lettres classiques, à l'âge de 22 ans. Elle enseigne ces disciplines jusqu'en 1981.

Son premier essai, paru en 1979, y convie la Bretagne, chère à son cœur, puisqu'il s'intitule «  Quand les Bretons peuplaient les mers ». Ce fil conducteur se retrouve à travers divers ouvrages, tels « Le nabab », histoire d'un mousse breton devenu chef de guerre en Inde, ou « La côte d'amour », voire « Les naufragés de l'îleTromelin » qui souligne les rivalités entre marins bretons.

De son expérience journalistique, elle a gardé la quête des traces,celles de ses origines d'abord, comme dans « Le secret de famille », « La maison de la source », ou « Un crime sans importance » qui la fait passer de la quête à l'enquête sur le crime sordide de sa sœur. Cet ouvrage sera salué du prix Interallié en 2020.

Mais elle suit aussi les traces de l'Histoire, au sens étymologique qui peut s'entendre  «  je sais parce que j'ai vu ». Ainsi, à partir de documents, d'archives et de témoignages, suit-elle les traces d'un explorateur américain , pour publier « La forêt des 29 », retraçant le sacrifice de Bishnoïs  pour sauver leurs terres de la déforestation . Il en est de même pour « Les naufragés de l'île Tromelin », qui la mène  aux archives de la Compagnie des Indes, pour évoquer le sort tragique d'esclaves malgaches, quand florissait la traite négrière.

Pour l'ouvrage qui nous concerne ce jour, c'est au travers de manuscrits qu'elle remonte la trace des femmes de Décembristes.

« Je crois qu'un écrivain, comme tout artiste, est quelqu'un qui n'est pas content du réel, est même en colère contre la réalité faite de contraintes, et qu'il a soif de liberté. ». Tels sont ses propos. On retrouve cette dialectique au travers de ses romans, où la dignité humaine est primordiale, tant celle de son père évoqué dans « Sorti de rien », que celle des femmes dont le destin l' interpelle, celui de Pauline dans le livre que nous présentons, d'Amrita Devi, de Semiavou la malgache, ou encore de Marie Curie et Simone de Beauvoir.

L'Histoire ( avec un grand H) s'enchevêtre avec le récit, l'aventure, celle de ces femmes exceptionnelles et volontaires. A travers ses écrits qui reflètent l'élégance de style d'une femme de lettres, le voyage s'effectue sur tous les continents, et à diverses époques, de la Russie jusqu'aux aux côtes inhospitalières des Iles Eparses, en passant par le « royaume des femmes » de l'Himalaya. On y côtoie la misère et l'opulence, mais la richesse est dans le cœur des êtres humains, de leur force à surmonter les épreuves de la vie, en puisant au fond d'eux-mêmes l'essentiel à transmettre.

Je laisse le dernier mot à son compatriote Yann Queffelec :

« Le talent d'Irène Frain, c'est la vie, le temps jamais perdu ni vaincu ».

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JE TE SUIVRAI EN SIBERIE- CONTEXTE HiSTORIQUE

Bonjour, Christine Thiéblemont

Contexte historique

Revenons en Russie en 1825 où se déroule le roman d'Irène Frain. Les relations franco-russes sont excellentes. Les jeunes aristocrates russes parlent français, étudient la littérature française, admirent la France des lumières et ses idées révolutionnaires. Après le coup d'état, le contexte change. Le Tsar se méfie des Français comme de la peste et Pauline devient l'étrangère suspecte qui n'a pas fait le bon choix en s'amourachant d'un criminel d'état.

Regardons maintenant les grands noms de la littérature que Pauline a croisés sur son chemin

Cette petite Française sans famille, à priori insignifiante, n'a pas fini de nous étonner. Je vais vous parler de sa rencontre avec Dostoïevski. En janvier 1850, celui-ci est en route pour le bagne, il fait étape à Tobolsk après la traversée de l'Oural. Il est condamné à 4 ans de travaux forcés en Sibérie et à 6 ans de service militaire. Pauline entend parler de l'arrivée de 3 prisonniers politiques et s'arrange pour être là lors de leur arrêt à Tobolsk.

 Elle va se comporter avec Dostoïevski comme si c'était quelqu'un de sa famille. Elle lui offre des vêtements chauds, de la nourriture et un Evangile, la seule lecture permise au bagne. Dans la reliure du livre, elle glisse un billet de 10 roubles: elle connait le pouvoir de l'argent au bagne. Dostoïevski lira et relira cet Evangile et s'en servira même pour alphabétiser un jeune détenu.

 Incroyable cette Pauline, quelle générosité après 25 années d'abnégation !  Elle sait trouver intuitivement, comme une soignante, les attentions pour l'apaiser et l'aider à affronter le bagne. Dostoïevski s'en souviendra toute sa vie. Il gardera toujours à portée de main cet Evangile quand il écrit et écoutez bien : quand il doute, il prend ce précieux livre, l'ouvre au hasard et pour trancher, il s'en remet à la première phrase en haut de la page à gauche. Mais n'est- ce pas là le rituel divinatoire de Pauline ? Celui qu'elle a utilisé avant de prendre la décision se jeter aux pieds du Tsar ?

 C'est inouï tout ce qui s'est passé dans cette petite heure que Pauline a eu le droit de consacrer à Dostoïevski. D'ailleurs par pudeur et c'est tout à son honneur, elle n'en parlera jamais, même quand il sera très célèbre. C'est Dotoïevski qui évoquera dans ses écrits cette rencontre improbable  qu'il qualifiera de miraculeuse. Il la racontera notamment dans son livre"Souvenirs de la maison des morts".

Abordons maintenant Alexandre Dumas et Pauline. Mais là, c'est une histoire plus complexe. Que s'est-il donc passé pour que Pauline le déteste autant ?  J'ai cherché dans le roman d'Irène Frain les passages qui peuvent nous éclairer.

Lorsque Ivan est emprisonné dans la forteresse de St Pétersbourg, Pauline est aidée financièrement par un riche Français, Augustin Grisier. Cet homme est un des meilleurs fleurets d'Europe. Rentré à Paris, Augustin Grisier donne des cours d'escrime à Alexandre Dumas et lui raconte l'histoire de Pauline. Alexandre Dumas détourne l'histoire et la réinvente pour écrire son célèbre roman: "Le maître d'armes" , c'est le propre même de l'écrivain, Pauline va l'apprendre à ses dépens.

Ce qu'on sait, c'est que quand elle entend parler de ce roman dans les journaux, elle se reconnaît et elle est anéantie par l'image de gourgandine qu'il donne d'elle. Pauline décide de rétablir la vérité et d'écrire sa vie .

Merci Mr Dumas , c'est grâce à vous en quelque sorte que nous avons le récit de vie de cette femme hors norme et merci Mme Irène Frain d'avoir repris ce récit et d'avoir écrit avec tout votre talent ce magnifique témoignage "Je te suivrai en Sibérie".

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PRESENTATION DE CATHERINE MARCHAL

Bonjour chères amies,

Nous sommes ravies de vous retrouver  pour cet échange littéraire mensuel .

Je me présente, Catherine Marchal, responsable du groupe Littérature du Monde de Troyes.

Je vous informe, je suis déçue et vous allez l’être aussi car Irène Frain qui devait se joindre à nous m’a envoyé un mail  hier soir pour me dire qu’un impératif professionnel inopiné l’empêchait de participer. Outre le fait qu’il était trop tard pour décommander tout le monde, Irène Frain me semble très occupée, elle était aux Etats Unis au mois de Décembre et vient de passer plusieurs semaines en Inde. Je pense qu’il sera difficile de reprogrammer un rendez-vous.

 Voici quelques mots que notre Présidente, Annie Formont, m’a demandé de vous adresser :

Tout échange littéraire est avant  tout une rencontre humaine. Et celle que vous allez vivre aujourd’hui sera sans nul doute, un autre moment fort de notre Lyceum comme ceux qui l’ont précédé depuis les échanges des Clubs français avec le Club de Rabat.

Profitez bien de cette vision de la littérature où, de France en Sibérie vos imaginaires ont dû librement circuler à la lecture du livre de Mme Irène Frain.

Bravo à toutes de part et d’autre de la Méditerranée. Je penserai bien à toi Selwa et à tous les membres de ton club ainsi qu’à celles qui se sont connectées pour ce moment de partage. Je vous adresse à toutes ma sincère amitié.

Quelques- unes d’entre nous ont préparé cette rencontre avec une amie du groupe Littérature et Psychanalyse : Marie-Pierre Khor , que certaines connaissent pour l’avoir déjà rencontrée à Rabat.

Je voudrais saluer nos amies marocaines, bonjour Selwa. Nous te remercions d’avoir initié ces rencontres en tant que présidente de ton club, avec notre présidente nationale Isabelle Bertrand  et nous vous remercions pour vos participations toujours si intéressantes et sympathiques.  Isabelle ,    présente habituellement et fan de nos rencontres, sera heureuse de lire notre compte-rendu.

Nous voulons aussi saluer nos amies portugaises,  suisses  et allemandes qui nous rejoignent aujourd’hui.

Et bien sûr bonjour à tous les clubs français qui sont également avec nous.

Je fais un petit salut amical à une lectrice assidue, qui fait partie de notre groupe de lecture et a préparé  également cette rencontre, la Présidente internationale du Lyceum, Muriel Hannard présente pour cette rencontre amicale.

Nous avons choisi de vous présenter le livre d’un grand auteur français que nous aimons beaucoup : Irène Frain.

Irène Frain est très impliquée pour la cause des femmes et vous comprendrez qu’en tant que club féminin souhaitant que la culture et l’amitié nous relient les unes aux autres, nous ayons été sensibles à la vie d’une femme écrite par une autre femme.

Le titre, Je te suivrai en Sibérie, c’est exactement ce que l’auteur a fait en s’ investissant corps et âme dans ce livre puisqu’elle est partie de Paris à Tchita en Sibérie.

Nous allons chacune à notre tour vous présenter d’une part l’auteur, ensuite un résumé du livre, un aperçu du contexte historique,  un aperçu des personnages avec un petit diaporama ainsi qu’une ébauche psychanalytique de cet ouvrage.

Nous pourrons ensuite donner nos impressions et nous entretenir les unes avec les autres.

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 CREATION D'UN MECENAT AU SEIN DE L'ECOLE DU LOUVRE

Afin d’honorer sa vocation de promotion de la Culture et du Savoir, le Lyceum Club International (LCI) met régulièrement en place des mécénats ou actions de soutien auprès des institutions concernées.

C’est aux côtés de l’Ecole du Louvre, installée dans les murs du Palais du Louvre, à Paris, que la Fédération Française du LCI vient d’intaurer un mécénat annuel, pour une durée minimale de trois ans. Notre volonté de soutien coïncide avec le projet de développement de l’Ecole, à savoir favoriser l’égalité d’accès à son enseignement supérieur et à la recherche en Histoire de l’Art, et à la réussite pour tous.

Les élèves de l’Ecole, sélectionnés par un exigeant examen d’entrée ou sur dossiers, peuvent malgré leurs efforts, leur profil d’excellence, rencontrer des difficultés matérielles qui risquent de faire obstacle à leur réussite. L’Ecole est très attentive à cette dimension humaine.

C’est donc très naturellement que s’est fait le choix de notre Association de se positionner auprès de ces étudiants, dont 60 % sont issus des régions, sous la forme d’une bourse d’études et de recherche sur un thème et selon des critères définis en accord avec les responsables de l’Ecole.

Une bourse annuelle de 3000 € sera attribuée après appel à candidatures et sélection par une Commission, en partenariat avec le Bureau de la Fédération Française du Lyceum Club International.

Le lauréat viendra présenter son travail de recherche lors de l’assemblée générale annuelle de la Fédération.

Je remercie Pauline Llopis, responsable du Mécénat au sein de l’Ecole du Louvre, pour nos échanges chaleureux et constructifs, et je suis heureuse que le Lyceum Club International, au travers de ce mécénat de Fédération Nationale, puisse remplir ainsi pleinement sa vocation aux côtés d’étudiants qui seront demain les acteurs de la vie culturelle de notre pays.

Isabelle Bertrand

   Présidente de la FFLCI

Par Dalbera — Flickr, CC BY 2.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=17126825


Culture and Friendship

Clubs for women who are interested in the arts, literature, science, social issues and the continuous promotion of knowledge, in a spirit of friendship and openness to the world.

"Life is a perpetual formation with open perspectives from beginning to end, without ever becoming weary. Each moment brings a new experience, which requires new appreciation and action. It is an eternal crusade that unites in joyful friendship all who participate." 

Excerpt from Crusaders by Constance Smedley, founder of the Lyceum Club International

The French Federation of the Lyceum Club International was created in 1963. It is part of the International Association of Lyceum Clubs (IALC).




JUMELAGE TROYES - LISBONNE - 8 septembre 2021

Le mercredi 8 septembre 2021 les Lyceum Clubs de Troyes-Champagne et de Lisboa ont pu voir se réaliser leur  jumelage, fruit de la persistance des deux présidentes Maria Teresa Abreu et Annie Formont. La signature de la charte s'est effectuée dans le superbe cadre du Gremio Literario de Lisbonne. A la fois en présentiel et par zoom les membres des deux clubs assistaient avec beaucoup de chaleur et d'émotion à la concrétisation de ce beau projet.

Allocution de Annie Formont Présidente du Lyceum Club de Troyes

Très chère Teresa, chères amies du Club de Lisbonne, mes très chères amies du Club de Troyes

La signature d’une charte de jumelage doit être considérée comme une date importante dans la vie des deux Clubs qui ont décidé d’avancer ensemble sur le chemin de l’amitié. Ici à Lisbonne les lycéennes troyennes sont venues sceller une vraie amitié entre nos deux villes, entre nos deux Clubs et leurs membres.

L’idée de ce jumelage n’est pas l’initiative d’un jour : alors que Teresa et moi-même avons conjugué nos efforts pour concrétiser ce beau projet, j’ai une pensée toute particulière pour Monique et Sabine qui ont fait germer l’idée il y a quelques années déjà, une pensée pour Muriel qui a réactivé la flamme , à Brigitte présidente de 2018 à 2020 alors que je me trouvais vice-présidente et avec qui nous avions décidé d’aller de l’avant.

Il y a eu la force de nos échanges, notamment lors des derniers confinements d’où est né ce besoin de partage et d’altérité bien au-delà de supposées barrières linguistiques et culturelles. Chacune a su trouver chez les autres un peu d’elle-même au-delà des différences de langues, coutumes et traditions.

N’oublions jamais qu’au Lyceum nos jumelages ont d’abord pour objectif la volonté d’établir des liens aussi nombreux que possibles entre lycéennes de nations ou de villes différentes. Mais ils présentent une autre dimension : celle de nous faire découvrir que l’autre, ne nous est pas si étrangère que cela, qu’elle nous ressemble, qu’elle ressent les mêmes émotions, qu’elle partage les mêmes sentiments, perçoit les mêmes angoisses ou projette les mêmes espoirs. Nos deux villes ont su inventer ces relations qui permettent d’apprécier nos convergences et nos originalités. Continuons à partager ces plaisirs variés qui nous rendent si proches sans être identiques !

Que nos échanges réguliers nous permettent de nous connaître, de nous estimer et de forger entre nous une solide amitié. C’est dans cet esprit que nous concevons nos relations pour demain, c’est ce dont Constance Smedley aurait probablement été fière.

Notre poète français Lamartine disait : « Marchez ! L’humanité ne vit pas d’une idée. Elle éteint chaque soir celle qui l’a guidée. Elle en allume une autre à l’immortel flambeau ».

Longue vie à ce jumelage franco-portugais, vive Lisbonne et Troyes, vive notre belle Europe !

Discours de Geminação

Bonjour à toutes ici présentes pour la cérimonie de jumelage de nos clubs de Troyes et Lisbonne et je vous remercie de vouloir bien nous accompagner, soit ici à Lisbonne au Grémio, soit à Troyes, à travers du zoom.

Le lien entre nos clubs existe il y a tout à prés 20 ans, due à Sabine Larger, qui habitait à Lisbonne et nous a fait connaitre l´existance du Club. Elle nous a bien aidé pour la fondation du Lyceum Clube Internacional de Lisboa, et c´est pourquoi elle est notre membre honnoraire.

On croit que désormais les liens de confiance et amitié qui nous unent déjà, ils seront encore renforcés, par le partage de connaissances et expériences, qui vont nous aider à grandir et dévéloper.

Il y a déjà un aspect bien positif, dans cette aproche de nos clubs, que je veux souligner, avec plaisir. Le désir d´étudier à nouveau la langue francaise, qui on a apris au college, mais on a entretemps oublié.

Je veux aussi signaler le travaille et persistence de la Présidente de Troyes, Annie Formont, qui nous écrit en portugais. Nous sommes fiéres pour l´apprentissage de notre langue. Ça serait superbe si on pourrait de comuniquer aussi en portugais. Moi même, j´ai fait un éffort pour me débrouiller en français,… mais…ça va.

À cause de la pandemie on a inicié en 2021 les contacts Zoom entre nos clubs avec un reencontre chaque semaine, à sujets diversifiés, culturels, cuisine, voyages, qui Annie a fait question de nos proportioner, en nous aidant a traverser ces temps avec plus de confort et liaisons d´amitié, entre les membres des deux clubs.

Ei pour finir je veux une fois encore expresser mes sentiments, de que le futur va etre encore plus amicale, dinamique et avec beaucoup d´exchanges culturelles, en nous raprochant, de plus en plus.

Merci

Allocution Présidente de la Fédération Française du Lyceum Club International

Isabelle Bertrand

Chère Annie, Chère Marie Thérésa

C’est une évidence de vous dire le plaisir de voir se concrétiser aujourd’hui de façon formelle les liens tissés depuis longtemps entre vos deux clubs sous la forme de ce jumelage et de la charte signée par les deux présidentes que vous êtes.

C’est l’illustration de cette amitié lycéenne au-delà des frontières et de cet esprit commun qui change de langue mais pas de consistance et qui réunit les Lycéennes dans une « amitié joyeuse » comme le disait déjà Constance Smedley.

Je n’oublie pas que c’est une Lycéenne de Troyes qui a été à l’origine de la création du club de Lisbonne et j’ai une pensée particulière pour Sabine Larger aujourd’hui.

Les échanges et les partages entre vos clubs sont ancrés dans le temps, entretenus par les présidentes successives. Ils sont la belle illustration des liens entre pays qui fait la force de notre association.

Vos clubs sont désormais plus riches d’un supplément d’âme internationale, je m’en réjouis et je vous souhaite à toutes beaucoup de moments forts et heureux dans la continuité de ce que vous avez déjà partagé.

Allocution Présidente de la Fédération Internationale du Lyceum Club

Muriel Hannart

Chères amies de Lisbonne, Chères amies de Troyes,

Nous vivons aujourd’hui l’aboutissement d’une très longue histoire…….mais ces fiançailles prolongées sont surement le gage d’un mariage solide.

Voilà en effet plus de 20 ans qu’une amie de Troyes, Sabine Larger, suivant son mari pour raisons professionnelles, a eu l’idée de fonder un Lyceum club. Elle n’en était pas à son premier coup d’essai, car elle avait fondé, il y maintenant 36 ans , le Lyceum club de Troyes. Forte de son expérience, elle a donc réunies des lisboetes qui présentaient le profil adapté…..

La vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille, le club de Lisbonne a connu des petits soucis, mais il est merveilleusement bien reparti grâce à ses présidentes successives. ……..

Le club de Troyes gardait un œil sur son poulain……

Nous voici maintenant au bout de cette période ou nous nous sommes cherchés mutuellement……et le jumelage peut enfin se concrétiser…

Vous savez que le Lyceum est d’abord un club international, c’est ainsi que l’a imaginé notre fondatrice. Les jumelages sont des manifestations de cet esprit d’échange et de partage, autour de la culture .

Nous voici maintenant engagées dans une belle aventure. Nous avons (toutes et chacune) la responsabilité de faire vivre ce jumelage, de lui donner des ailes, et d’imaginer ensemble des activités communes et partagées qui nous réjouirons……et donnerons à d’autres clubs l’envie de suivre notre exemple.


CREATION DU CLUB LYCEUM DE BRETAGNE COTE D'EMERAUDE

Le 24 juin dernier, s’est tenue à Ruca, à proximité de Saint-Malo, l’assemblée générale constitutive qui a donné naissance au seizième club français du Lyceum Club International.

Cette création s’est faite à l’initiative de Marina André, précédemment membre du club de Bretagne Nord et qui a souhaité, avec l’aide et le soutien logistique de quelques lycéennes de ce club, créer une nouvelle entité et proposer ainsi d’étendre géographiquement l’offre d’activités que l’on trouve au sein des clubs Lyceum.

En amont de cette création officielle, Marina avait organisé des rencontres préparatoires, physiquement lorsque cela a été possible, ou par Zoom pour ne pas interrompre le processus de gestation, afin de montrer la palette de propositions éventuelles. Ces rencontres ont permis de réunir des personnes intéressées qui ont pu découvrir la philosophie et le fonctionnement de notre association.

Un groupe fondateur dynamique s’est ainsi constitué progressivement, nourri des compétences et suggestions stimulantes de chacune pour préparer des programmes d’activités futures.

Récemment, Marina avait organisé, en dernière étape préparatoire, une rencontre Zoom avec ce groupe pour que je puisse donner des informations complémentaires et répondre à d’éventuelles questions, notamment sur l’envergure nationale et internationale du Lyceum.

Cette rencontre a montré l’intérêt évident et l’engagement des futurs membres fondateurs auxquels viendront vraisemblablement se joindre rapidement d’autres personnes ainsi que des membres associés, compte tenu de la situation géographique de ce nouveau club, lieu régulier de villégiature de nombreuses Lycéennes.

Au cours de l’assemblée générale, acte fondateur de ce nouveau club, le projet et sa philosophie ont été rappelés par Marina. Ont ensuite été étudiés et adoptés les statuts et les membres du premier conseil d’administration ont été élus. Enfin le programme des activités a été abordé.

Marina a préparé un programme attrayant dans lequel on retrouve des activités créées par elle auparavant, par exemple des voyages virtuels, « Le musée imaginaire » qui met à contribution les capacités de chacune…

Cette assemblée a été suivie d’une réunion du conseil d’administration issu des élections qui a logiquement choisi sa présidente en la personne de Marina André qui a ensuite annoncé la composition de son bureau.

Cette journée s’est poursuivie par un déjeuner dans le cadre très agréable du jardin de Catherine Bartet, vice-présidente de ce nouveau club.

Nous sommes ensuite allées visiter le château de Bienassis, à Erquy, ensemble très complet de demeure seigneuriale qui s’est développé au fil des siècles, entouré de ses douves d’origine et agrémenté d’un superbe jardin à la française.

Cette journée qui a vu la naissance d’une nouvelle entité Lyceum a été marquée par une atmosphère chaleureuse et le début d’échanges très intéressants, annonciateurs d’une belle et amicale vitalité, fil rouge de nos clubs Lyceum.


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