Conférence de François Robinard.
Dès 1942 Caen est la cible de bombardements Alliés sur la SMN. Les grands bombardements commencent le 6 juin 1944 vers 13 h30, par avions et tirs d’artillerie ; bombes explosives et incendiaire ou obus de marine pleuvent. Caen est la proie des flammes, des immeubles sont dynamités pour empêcher leur propagation. Les gens terrorisés fuient dans les carrières ou à la campagne, les canalisations d’eau et de gaz sont détruites, électricité et liaisons téléphoniques sont coupées Le 9 juillet la rive gauche de l’Orne est libérée, la rive droite 10 jours après mais les bombardements et tirs allemands prennent le relais du 10 juillet au 16 août. Devant la ville dévastée où 70 % des logements sont détruits, que faire alors que les Caennais reviennent et que l’urgence est de leur donner un toit, qu’il faut déminer bombes et obus non explosés, évacuer 2 millions de m3 de gravats, rendre la ville salubre (ce qu’elle n’était pas) ?
Notre conférencier nous expliquera pourquoi dans les derniers jours de l’été 1944 Caen a failli définitivement mourir, les choix du maire de l’époque Yves Guillou, du Ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme et de l’architecte urbaniste Marc Brillaud de Laujardière, tous hommes pour qui sauver, restaurer et reconstruire furent les maîtres mots.
[**Attention ! le RV est à [*18 h 30*] Maison des Associations*]