L’héroïne de cette histoire, Pauline Geuble née en Lorraine dans les années 1800 est à la fois « brave fille et enfant terrible ».

Elle affirme son caractère indépendant et débrouillard auprès d’une mère insatisfaite qui privilégie ses frères.

Après avoir travaillé à Paris dans des ateliers de couture, elle signe un contrat avec un français , propriétaire d’un magasin de luxe à Moscou. Son sens du commerce et des responsabilités, sa maîtrise des codes de la mode pour une clientèle aisée la conduisent à diriger ce magasin.

C’est là qu’elle va croiser  Ivan Annenkov, jeune aristocrate, l’un des plus beaux partis de Russie.

Celui-ci adhère à une société secrète qui complote contre le Tsar Nicolas Ier. A la suite de l’insurrection ratée des Décembristes, Annenkov ainsi que d’autres conjurés sont arrêtés et conduits à la Forteresse de Saint Petersbourg. Cinq d’entre eux seront exécutés et les autres dont Annenkov condamnés à la relégation à vie en Sibérie.

Fait exceptionnel, sept femmes mariées décident de suivre leurs maris dans leur exil. Pauline, non mariée et non russe doit attendre longtemps l’autorisation du tsar pour partir rejoindre son amour. Seule, elle entreprend les 6500 kms qui la séparent des prisonniers, affrontant la dureté du climat, la solitude, la peur et la souffrance. Elle résiste avec énergie et opiniâtreté.

Etant parvenue à rejoindre les éxilés elle comprend tout comme ces femmes aristocrates, qu’elles ne retrouveront jamais leurs conditions de vie d’antan. Elles vont s’épauler, se soutenir dans les épreuves au fils des années où leurs maris seront déplacés de bagnes en bagnes et leur éviteront de sombrer dans la folie.

Etait- ce cela l’enfer ? La vie est- elle mieux qu’un roman ? Comment cette femme d’exception parvient elle jusqu’à nous ? Comment Irène Frain est- elle partie sur les traces de Pauline ?

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